mercredi 29 mai 2013

Stallone

Emmanuèle Berheim
Gallimard
61 pages
 
(Livre partagé sur le ring avec manU)
 
 
 
 

Stallone prend  le centre du ring dès le début en avançant sur Chrisdu26. Elle se protège le visage avec ses poings, esquive un direct et va se réfugier dans les bras de son adversaire. Stallone garde l’avantage. Chris encaisse et prend une méchante série de gauche-droite qui l’oblige à poser le genou au sol. Elle se relève et tente d’avancer timidement sur cette méprise mais Stallone garde ses distances et balance une série de crochet sur une Chris en défense, recroquevillée tant et si bien qu’elle se retrouve à nouveau au sol. Chris se relève hagarde, mais sans prévenir, l’uppercut fatal tombe et la laisse sur le tapis.
Huit, neuf, dix….Knockout
Chris vient d’être mise KO en un round par Stallone, adversaire poids plume de 61 pages, excusez du peu,  mais méfiez-vous des apparences même pas le temps de jeter l’éponge car ce livre vous laisse en moins de deux sur le carreau.
Ce livre, un coup de poing reçu en pleine face. A peine le temps de reprendre son souffle. Il est sans détour, rapide et va direct à l’essentiel. Lise, 25 ans, secrétaire médicale nous amène sur son ring. On la suit, on l’admire et on ne la quitte plus des yeux. A la suite d’une de séance de cinéma où elle voit Rocky Balboa devenir le boxeur le plus célèbre au monde, Lise décide  comme Stallone de changer de vie. Elle quitte tout : confort, copain, famille et va reprendre ses études là où elle les avait laissées cinq ans auparavant, sur le banc de la fac de médecine. A la façon de Stallone, qu’elle  adule par-dessus tout, elle va se battre, tomber puis se relever et se battre encore pour atteindre son unique objectif : devenir médecin.
Je vais décevoir les amateurs de boxe car cette nouvelle ne parle ni de boxe ni de Rocky ni d’Apollo. Ce livre nous parle d’obstination, de rêve, de volonté, d’espoir mais aussi des coups bas sournois et des mauvais coups que nous réserve parfois la vie.
Lise nous rappelle qu’il faut aller jusqu’au bout de ses rêves et ne jamais abandonner. Vous êtes démotivés, au fond du trou, besoin d’un coup de pied aux fesses ou mieux d’un coup de poing pour vous remettre les idées en place ? N'hésitez plus, enfilez vos gants de boxe, bon ok les gants pour tourner les pages ce n’est pas l’idéal, et venez rejoindre Stallone et Lise sur le ring. Vous apprendrez que dans la vie rien n’est impossible, il suffit d’y croire. Merveilleuse leçon de vie et de développement de soi.
Lise ou la vraie vie, tant que la cloche n’a pas sonné, rien n’est fini !
Merci "coach" pour ta jolie droite qui remet régulièrement mes idées en place. Quand tu veux sur le ring pour notre prochain challenge. L’élève va donner une dégommée à son maître ! :D Si vous aussi vous souhaitez un gentil direct de manU, rendez-vous sur son ring :
 
 mais attention, vous êtes prévenus, certains billets vous laisseront K.O
 
      Adriennnnnnnnnnnnnnnnnne      
 
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dimanche 26 mai 2013

Le Bleu est une couleur chaude

Julie MAROH
Prix du public Angoulême 2011
Adaptation Cinéma Octobre 2013

Editeur : Glénat
(Cadeau)


 
 

«Bleu encre, bleu azur, bleu marine, bleu klein, bleu cyan, bleu outremer, le bleu est une couleur chaude.»
 

Mais la vie, parfois, est un gros hématome. Comment vivre pleinement une histoire d’amour quand tout fait entrave sur le chemin de la vie, les amis, l’entourage, la société et même sa propre famille ? Et bien je vous le dis sincèrement, c’est une histoire qui est vouée à l’échec. Pourquoi ? Parce que les gens qui ne rentrent pas dans le moule n’ont pas droit au bonheur, ainsi va la société et la société, c'est NOUS.

A 16 ans, l’âge des révélations et des métamorphoses, du complexe du homard, il est extrêmement difficile d’aimer, de s’aimer, de voir son corps changer. Tout n’est qu’effervescence et c’est dans cette vulnérabilité que Clémence se rend compte de sa différence. Clémence n’est pas attirée par les garçons et refoule l’attirance qu’elle a pour Emma, Emma et ses cheveux si bleus.  Pourtant, elle devra se rendre à l’évidence et accepter son homosexualité, envers et contre tous. Rien ne sera plus comme avant, son chemin sera semé d’embuches, de doute et elle devra se battre pour vivre et survivre.
 
L'envie d'elle, envie d'être dans ses bras, de la caresser, l'embrasser, qu'elle
le veuille aussi, qu'elle me veuille.

C’est au prix d’une très grande souffrance que Clémence vit cette mise à l’écart. Elle défiera les préjugés, le regard des autres, le mépris, les sarcasmes, le rejet de ses parents. Pour vivre heureux vivons cachés, mais combien de temps ? Aura-t-elle ce temps nécessaire afin d’être heureuse et faire accepter sa différence ? Tout au long de ce récit,  intense et débordant de vérité, nous vivons le combat de cette  jeune fille fragilisée par l’incompréhension de son entourage. Clémence nous peint son quotidien dans une société qui accorde peu de place à la différence, les homos, les gros, les maigres, les vieux, les laids, en revanche pour les cons...

Ce "one shot" est sublime par son écriture, son esthétisme et son graphisme. Les personnages sont expressifs et émouvants. Les quelques scènes d’amour sont touchantes et d’une douceur extrême. Des  nuances de gris dominent, parsemées de-ci de-là par un dégradé de bleu qui saisit l’instant. Cette première œuvre réussie de Julie Maroh aborde avec pudeur et sensibilité le sujet de l’homosexualité féminine. Elle met un grand coup de pied dans la fourmilière et dénonce sans tabou et faux semblant les méprises et les injustices envers la différence. Certaines répliques de cet album choquent et scandalisent :
 […] C’est des vrais pervers, des malades…. une grosse gouine…tu aimes faire des trucs dégueu’…ça me donne envie de gerber […]
Notre société puritaine nous inculque des valeurs et des clichés prédéfinis dés notre enfance : Il était une fois une Barbie hétéro, belle, mince, (désolée les grosses ça marche pas) tantôt infirmière,  tantôt baby doll. Elle aimait Ken grand, fort, bronzé avec de vraies tablettes de chocolat (hé ho, j’ai payé, je veux « the must » pour mon image). Ils jouaient tous deux au Monopoly pour devenir très riche, (et ouais si tu es pauvre ça marche pas non plus), alors si toi tu es homo, grosse, laide «you lose» direction la prison sans passer par la case départ, ben quoi c’est un jeu de société.
Et si dans la caisse de la communauté je tirai la carte de LA TOLERANCE et dans le paquet de la chance celle de L’AMOUR ? Il est pourtant si facile d’inculquer de vraies valeurs !
 

«Il n’y a que l’amour pour sauver ce monde. Pourquoi j’aurais honte d’aimer ?»

Clémence nous dit ses maux bleus, ses maux qu’elle dit avec les
yeux, des maux qui ne vous laisseront pas de glace.
 

Tu es bien placée pour savoir que l'amour ne répond pas  la morale qu'on t'a apprise !


Merci à mon io pour ce bleu intense ainsi qu'à ma tête de thon et sa gomme magique toujours présent pour effacer mes fautes et mes débordements.  

 
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dimanche 12 mai 2013

L'ENTREVUE

Manuele FIOR

Roman Graphique
Editions : FutuRoPoliS

(Cadeau)

 
 
"Même quand je suis seule,
 je sens que votre regard me rejoint. Il m'arrive par vagues, de plus en plus fortes. Comme une marée de douceur infinie. Il passe à travers le mur et je reste désarmée, paralysée, en attendant la vague suivante."
 
J’ai été happé en deux secondes par ce roman graphique, un panoramique de sentiments qui touche ce qu’il y a de plus profond en nous. Le graphisme mêlé de noir, de gris et de blanc est une pure merveille. Ces trois couleurs dominantes représentent, à mon sens, le chemin de la vie, tantôt noir, parfois gris mais toujours une grande lueur d’Espoir : Le Blanc.
Nous sommes en 2048, Ranièro la cinquante, psychologue, nous prend la main et nous emmène avec lui dans un univers fait de relations humaines, du temps qui passe, du décalage entre les générations, de l’amour qui s’enfuit, la solitude et toutes ces névroses que nous cultivons en chacun de nous. Peut être pour nous sentir plus vivant ?
Dora, 21 ans, va devenir la patiente de Ranièro. Cette jeune femme va bousculer la vie déjà bien tourmentée de ce psychologue. Dora est libre de ses paroles et de ses sentiments. L’époque  permet à la nouvelle génération d’être adepte de la convention de non exclusivité du partenaire. Ranièro se sent vite dépassé par ce bouleversement social. Mais  pourquoi a-t-il les mêmes visions que Dora ?
Le temps des sentiments est passé.
Peu importe finalement que l’histoire nous projette en 2048, nous avons et aurons toujours les mêmes questions existentielles : Qui suis-je et où vais-je ?
Ranièro m’a conquise par sa fragilité intérieure. Instantanément, dans son regard se dégage quelque chose de mélancolique et saisissant. Les personnages souvent dessinés de dos évoquent un sentiment étrange de malaise et de désarroi qui incite le lecteur à tourner la page comme si nous voulions  les obliger à confronter notre regard.
 
Et puis quel est notre rôle ? On est si insignifiants.
 
Néanmoins, quelque chose m'a un peu chagriné. Deux personnages ont disparu trop vite du récit. J'aurai aimé les connaître davantage pour comprendre leur attitude, leur ressenti.  La chute était trop rapide à mon goût peut être parce que le graphisme et le récit m’ont tellement embarqué que tourner la dernière page a été une véritable frustration.  
Manuele FIOR, une première Entrevue éblouissante d’Images et de Sentiments Forts !
Manuele nos chemins n’ont pas fini de se croiser !

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Un grand Merci à ma Tête de Thon pour ce magnifique album qui m’a embarqué une fois de plus dans ce qu’il y a de plus tortueux chez l’homme : Les Sentiments Profonds.
manU ou comment le Noir et Hop c'est du Blanc !
 
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vendredi 10 mai 2013

F.B.I. Animaux Disparus

Un éléphant qui trompe

Gérad LECAS

Illustrations Joëlle PASSERON

Editions : Scrineo jeunesse
Opération Masse Critique Babélio



Stooooop !
C’en est fini de Julie Lescaut, Navarro, les Cordier et Cie. Voici FBI Animaux Disparus. Je vous présente Félix, Inès et Bruna, âgés de 10 ans. Cette équipe mène les enquêtes comme personne et remue ciel et terre pour retrouver, vous l’aurez deviné, les animaux disparus.
 
 
Félix est un aventurier et n’hésite pas à prendre tous les risques. Inès n’a pas froid aux yeux, très gentille, elle peut aussi être très peste. Et puis la petite dernière, la belle Bruna, qui sait tout sur tout et utilise son savoir pour élucider les énigmes.
Ce trio va nous embarquer dans une de leur nouvelle aventure et nous plonger dans l’univers du cirque. C’est après une des représentations d’un numéro de cirque que Star, un éléphanteau d’environ 250 kilos, vient à disparaitre. Comment un pachyderme de cette taille peut-il se volatiliser ? Mais s’est-il vraiment volatilisé, a-t-il été volé ou kidnappé ? Voilà ce que va devoir élucider cette équipe de détective. Pas facile pourtant, Star est introuvable, les employés du chapiteau ont des réactions et des propos parfois bien étranges et puis se retrouver face à un lion en liberté ou un anaconda, Au Secours !
 
Je suis très nostalgique de mes lectures d’enfance et je n’ai pu m’empêcher, à travers ces lignes, de repenser au Club des Cinq. Ce livre est ludique, amusant et nous apprend beaucoup sur la vie des animaux. Saviez-vous qu’une autruche est deux fois plus rapide qu’Usain Bolt ? Que chaque girafe a un dessin de taches unique ? Mais aussi que l’éléphant est un des rares animaux comme le dauphin et le singe à reconnaître son reflet dans le miroir ?
Vous avez entre 8 et 98 ans, vous avez gardé une âme d’enfant, comme moi vous craquez pour nos amis à quatre pattes, vous adorez les intrigues et l’univers magique du cirque vous fait rêver, alors n’hésitez plus une seconde et venez rejoindre les inséparables : FBI Animaux Disparus.
Vraiment avec ce trio j’ai retrouvé mes 10 ans,
«Si tu m’crois pas hé, t’are ta gueule à la récré !» 
 
Je remercie  Babelio et les éditions Scrineo Jeunesse pour ce joli retour en enfance.
 
"Donc, si tu croises un éléphant dans la rue, c'est qu'il a
sûrement perdu son chemin !"



 
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mercredi 8 mai 2013

LE JOURNAL DE MON PERE

JIRÔ TANIGUCHI

Edition Casterman
Ecriture I
275 pages

 

Au  nom du Père…
C’est la magnifique couverture de ce livre qui a attiré toute mon attention. Une photo de famille d’un père et son fils, puis j’ai vu le nom de l’auteur, Jirô Taniguchi, et là, bien sûr, je n’ai plus hésité une seconde. Sa présentation léchée fait de ce livre un petit bijou. On le prend avec tendresse, on tourne les pages avec soin et on le hume pour en prendre entière possession. Sa vue sur ma table de chevet a empli mon cœur de joie et les quelques pages tournées chaque soir, juste avant de m’endormir, m’ont assuré des moments de bonheur car ce journal est un vrai plaisir pour les yeux et pour le cœur.
 

Jirô Taniguchi s’est inspiré de sa longue absence de sa ville natale, Totorri, pour écrire ce manga, l’histoire de Yoichi. A l’annonce du décès de son père, qu’il n’avait pas vu depuis 15 ans, Yoichi, retourne sur les lieux de son enfance. Durant la soirée de veillée avec son oncle et sa sœur, il va se remémorer tous les souvenirs malheureux qui ont contribué à creuser le fossé entre son père et lui. C’est à cause ou grâce à cette soirée de deuil qu’il va mesurer l’ampleur de la rupture et de son absence. Ses flashbacks guidés par sa famille vont lui révéler peu à peu que finalement son père n’était pas l’homme qu’il croyait être : un homme distant et silencieux comme lui ?  
Yoichi
Cette rétrospective est très touchante et émouvante par sa justesse. Elle nous plonge dans une histoire submergée par des sentiments divers comme le doute, l’incompréhension, la tristesse, la surprise mais surtout l’Amour. Nous suivons le cheminement de ce petit garçon qui devient adulte et comprenons la vision qu’il porte sur ses parents avec son lot d’erreurs, de jugements, de maladresses, parce que la communication ne passe plus ou parce qu’il lui devient impossible de faire le premier pas.
 
Le dessin des personnages, d’une très grande finesse, m’a émerveillé tout au long du récit. On entre de plain-pied dans la vie traditionnelle japonaise, la place du père au sein de la famille, la pudeur maternelle et les valeurs d’un pays souvent fragilisé par les catastrophes naturelles.
Le Journal de mon Père ou comme un rendez-vous manqué.
Quand il est trop tard pour dire je t’aime, il ne nous reste plus que les regrets
 
Pivoine
Reine des Fleurs au Japon
Symbole de la sincérité
 
Arigatô Gozaimasu !
 

mardi 7 mai 2013

EnCoRe ! :D

Que c'est bon les cadeaux à retardement !





Petits Plaisirs Extraordinaires
 
 

Toutes ces attentions et cadeaux de la Vie
Embellissent mes jours et mes nuits.
Des partages, des clins d’œil, des sourires
Des billets, des chansons, des fous rires
Toutes ces petites choses merveilleuses au quotidien
Je ne pourrai plus  m’en passer sois en certain.
Alors un grand MERCI mon Chum de Gars
Emue et Heureuse elle est, ta Truida.

Qu'est-ce que signifie "apprivoisé" ?
 

Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi .... C'est le temps que tu as perdu pour ta Rose qui fait ta Rose si importante.
 
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dimanche 5 mai 2013

JACK PALMER

Un détective dans le yucca

René Pétillon

Edition : 
Albin Michel/L'écho des Savanes

 
 

J’vous la fais courte !
Un soupçon de Columbo, un je ne sais quoi de Mike Hammer, mettez y le génie et la plume acerbe de Pétillon et vous avez :

Un excellent Jack Palmer !

Profession : Détective privé, ou plutôt détective malgré lui.
Qualité : Authentique.
Défaut : Authentique.

Samedi, je suis allée au festival de la BD à Eurre dans la Drôme et devinez sur qui je tombe, nez à nez, caché derrière un Yucca, avec son traditionnel sac TATI ? Je vous le mets dans le mille : Ce bon vieux Jack, le Roi de la filature. J’ai fait sa connaissance  dans les années 90. J’avais gardé, de lui, un souvenir heureux. Et bien 20 ans plus tard, je ne suis pas déçue, c’est exactement le même bonhomme que je retrouve, toujours aussi maladroit et sans complexe. Il n’a pas vieilli le bougre !
Un bon croquis vaut mieux qu'un long discours
 
L’actualité, la mode, la politique, les médias ou sa vie personnelle, rien ne lui échappe quand il s’agit de mettre les deux pieds dans le plat.

Cette album un petit bijou de la BD, de l’humour comme j’aime : On sourit, on rit, on l’adore et on en demande encore.

Jack Palmer,  c’est dans le Pire qu’il est le Meilleur !
 
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vendredi 3 mai 2013

Un Immense MERCI

Une bougie de plus
Edition Paco

Un Anniversaire Livresque !
 
 
Nadine, Marie, John John Bibi, Jonathan, Claude L, JeanPhi, Aurélie, Lorraine, Claude W, Nanouxy,  Cindy, Bruce, Philippe,  Un grand Merci pour vos messages, sms, chansons, poémes, billet, chronique, bisous, appels téléphoniques, sourires, cartes, mails. Toutes vos petites attentions ont fait de ce  2 mai 2013 :
Une Journée Merveilleuse.
 
Un clin d' oeil à Jacky et le Bison. Jacky je suis en train de me ruiner en BD ;). Le Bison, merci pour Elvis et Franck et d'enrichir ma culture musicale :D 
 
 
Une dédicace toute particulière :
 
Ma Patachone, une si belle plume et un si bel accent. Quand tu veux tu m'apprends à cuisiner ton fameux cake pommes caramelisées. Je fonds déja de plaisir...
 

Je suis fan de toi !
 

Ma Tête de Thon, toi tu as une petite mention particulière : comme dirai Mathilde je ne t'aime ni pour ton beau sourire ni pour ton ti cul sexy mais Je t'Aime pour ce que tu es vraiment : un être adorable, vrai, sincère, Un Mec quoi !
 
My Chum de Gars you drive me Crazy !
 
 
Camille, Mathilde, Lionel, les Amours de ma vie, Merci de m'accepter telle que je suis. 
 
Je vous KIFFE tous fort, vous faites chaque jour de ma vie des tourbillons de Bonheur.
 
Love U
 
 
 
 
                                    
 
    
Hahasiah & manU, votre chronique "Une tuerie", alors on se la tape quand cette banana split ;)
 
Ba na na na
 Ba na na na 
Banana split Mmmmh! 
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